Etude sociologique des moeurs australiennes (deuxième partie)

G'day mates!

Comment allez vous en ce dimanche? Je vois qu'il est 4H35 du matin, je doute que vous soyez très frais...

Avant de continuer mes analyses pseudo-sociologiques, je vous fais part de ma petite semaine. Je n'ai pas fait grand chose d'ailleurs. Mardi j'ai passé le RSA qui est une formation obligatoire dans l'Etat de Nouvelles Galles du Sud lorsqu'on veut travailler avec de l'alcool (en servir, pas en boire), mais j'aurai l'occasion de vous en reparler plus bas dans cet article, j'ai encore joué au trivia à la faculté avec les amis de l'Homme et j'ai eu mon petit moment de gloire puisque notre équipe s'appelait "B.'s girlfriend is real" (les amis de mon copain ont crus pendant longtemps que j'étais la petite amie française imaginaire et que je n'existais pas, depuis que je suis arrivée la première chose qu'on me dit à chaque fois c'est "Oh! You're real!" Ben voui, je suis réelle, c'est gentil de le remarquer... J'ai mangé thaï, je suis allée voir une pièce de théâtre très bizarre mais plutôt agréable qui s'appelle "References to Salvador Dali make me hot", B. n'a pas tout compris, vous pensez bien que moi non plus (j'ai encore des petits problèmes linguistiques...); et puis sinon j'ai cherché du travail. Vous savez ce qui me déprime? Etre à BAC +3 (+4 si on compte l'année de prépa) et tomber sur des gens qui te refuse un emploi parce que tu n'as pas d'expérience en tant que vendeuse ou que tu ne t'ai jamais servi de cette machine à café en particulier. Désolée si si ces dernières années j'ai préféré travailler à la paix dans le monde (oui bon, pas directement...) que de vendre des putains de tee-shirt! Je n'ai pas à proprement dis d'expérience en tant que vendeuse mais je n'ai pas besoin de BAC+5 pour comprendre comment ça fonctionne... Et puis je suis française ne l'oubliez pas! Et j'ai plus de goût que vous n'en n'aurez jamais (niark niark niark)...

Tiens c'est une très bonne transition pour mon sujet d'étude du jour: les Australiennes sur King's Cross. Il semblerait que le BON GOÛT ne soit pas universel. Difficile de définir le bon goût. Parce qu'il est en parti subjectif, je vous l'accorde. Cependant, je peux déjà vous dire que ces filles que j'ai vu samedi dernier ne l'ont jamais appris et je vous le dis tout à fait objectivement! Les féministes se sont battues pendant des années pour que les femmes puissent porter des pantalons comme les hommes mais ces australiennes là ont décidé que c'était complétement out comme les shorts, les leggings, et peut être même la culotte sous la mini-jupe ou la mini-robe qui ne laisse pas la moindre place à l'imagination. Voir une australienne (ou une anglaise) habillée, c'est comme la voir nue, pas de suspence. Pour tout vous dire j'étais habillé avec une robe courte et des legging mais comme on ne voyait ni mes seins ni mon cul, j'avais l'impression d'être habillée en nonne par rapport aux filles autour de moi (d'ailleurs il est très facile de reconnaître une européenne: c'est celle qui porte un jean!). Je pense d'ailleurs que dans le quartier toutes les prostituées ont pris leur retraite prématurément parce qu'il était trop difficile de se démarquer de ces filles là, qui n'ont pas besoin de plus qu'un ou deux verres de bières. Je suis méchante? Jalouse? Non réaliste. Et puis je n'ai jamais eu à m'habiller comme ça pour arriver à mes fins, et c'est ça la classe (héhé). En rentrant chez nous, j'ai eu un peu peur, des mecs complétement déchirés qui se battent dans la rue et des filles qui chassent en bande, j'étais contente de ne pas être seule!

Je vous ai dressé le tableau, maintenant j'essaye de comprendre! Est-ce l'alcool? On serait tenté de le croire! Mais pendant mon RSA, j'ai appris que les plus gros consommateurs d'alcool était les... Luxembourgeois! Devant les Français et bien avant les Russes et la Républiques Tchèques et bien avant aussi les Australiens. Donc s'ils boivent moins que nous, j'imagine que les filles boivent moins aussi, et qu'elles ne boivent pas toutes avant de se préparer pour sortir (on peut quand même se poser quelques question quand on voit comment certaine sont maquillées "Elle s'est fait battre non?" "Non c'est de l'ombre à paupière..." "Ah."), donc l'explication est ailleurs! (Tadam!)

Si on fait bien attention on se rend compte que les filles (et les garçons d'ailleurs) qui ont les comportements vestimentaires les plus bizarres sont celles qui ont été forcées à porter un uniforme à l'école jusqu'en terminale. Les anglaises, les australiennes et puis aussi les japonaises! A force d'être obligé de passer inaperçus pendant des années et d'être séparés de l'autre sexe, ça donne de drôles de comportement même après l'adolescence!

C'est peut être une théorie vaseuse mais j'y crois!

Sur ce je vais voir The september issue, un bon truc de fifille...

A bientôt!

(Suite à quelques problèmes techniques je ne peux publier de photos je suis désolée...)